Financement participatif edition

funding, community, business
funding, community, business

Financement Participatif Edition

Financement participatif édition : voici deux concepts qui fonctionnent particulièrement bien ensemble et que nous avons utilisé avec succès pour le lancement de « Finance, je gère ! »

Dans un précédent article nous évoquions avec vous notre choix, parmi toutes les options possibles, de l’autoédition de nous occuper nous-mêmes de trouver illustrateur, imprimeur, maquettiste, relecteur, etc.

En fait, là n’est pas l’enjeu : il suffit de savoir ce que l’on veut et de trouver les lieux où rencontrer les partenaires potentiels et finalement, nous pouvons arriver à bout de la fabrication / conception d’un livre. Avec Amazon KDP, le géant américain l’a même amené à la portée de tous les auteurs déterminés.

Le sujet, une fois que nous avons fermé la porte aux maisons d’édition qui proposaient de vendre quelques centaines d’exemplaires de notre premier livre… c’est de ne pas mourir de honte en n’en vendant que quelques dizaines.
Pour être tout à fait franc, il n’est pas question ici que de « honte », mais plus sûrement du problème que rencontre tout éditeur : il y a beaucoup de frais fixes, peu de frais variables et si on vend trop peu de livres, un beau projet peut se transformer en fiasco financier.

Et à la Financière Florentine, on aime bien éviter les fiascos financiers.

Pour mettre des chiffres sur les mots, en toute transparence, lancer un livre comme « Finance, je gère ! – 1. Pour professionnels motivés », 250 pages en format A5, c’est environ 2.000€ de frais fixes, en limant sur tout et sans compter le temps de l’auteur.
Bref, si nous en vendons 10 dont 5 à la famille, cela revient à 100€ le livre, hors coûts variables (impression et logistique, entre 7 et 12€ par livre si on imprime en noir et blanc ou couleur).

Donc nous avons un manuscrit et si nous voulons tenir notre objectif de les vendre à moins de 30€ pièce, il faut que notre « marge sur coûts variables » compense notre coût fixe.
Si vous ne comprenez pas cette phrase, je ne saurais trop vous recommander d’acheter urgemment notre livre qui traite de tout cela : c’est ici !

En quelques mots : un livre nous rapporte 30€ et nous coûte à chaque fois environ 10€, cela nous laisse 20€ pour commencer par régler les 2.000€ de frais fixes. Ceux-ci seront couverts avec la vente de 100 livres (= 2.000€ de frais fixes / 20€ de marge par livre), soit un chiffre d’affaire total de 3.000€ (= 100 livres * 30€).

Donc soit nous prenons un risque à 2.000€, soit nous convainquons au moins 100 personnes d’acheter le livre à 30€ AVANT de nous lancer totalement.

Le financement participatif (ou crowdfunding en anglais) est arrivé en France en 2009 en surfant sur les réseaux sociaux. Avant, pour collecter 10.000€, il fallait avoir un oncle en Amérique qui avait 10.000€ ou dix amis qui avaient 1.000€ chacun et sinon… eh bien rien.
Désormais, il vous suffit de trouver une « foule » (crowd) fan de votre projet et si vous avez 1.000 personnes prêts à mettre 10€, par exemple pour produire un CD (ou en 2009 c’était le sujet), c’est gagné !

Nous l’avons tenté avec la plateforme Ulule.fr, particulièrement adaptée à l’édition de livres en français.

Pari gagné, mais cela c’est une autre histoire 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *