Pourquoi l’autoédition pour « Finance, je gère ! »
Pourquoi l’autoédition pour notre premier livre de la collection « Finance, je gère ! » ? A travers notre parcours, nous essaierons de répondre à cette question pour la Financière Florentine.
Comme vous le savez, nous avons décidé d’appréhender la diffusion du savoir et la formation, notamment en finance d’entreprise, d’une manière originale et innovante que nous nommons « Back from MOOC to BOOK« .
Littéralement, nous nous appuyons donc sur un livre.
Une première tâche a donc été d’écrire ledit livre, mais comme ce volet s’appuyait sur un cours que nous avons développé et peaufiné pendant 15 ans à l’université (écoles d’ingénieur ou école de commerce), il aura fallu quelques mois seulement à Pierre Frécon pour terminer une première version complète du manuscrit (ou « tapuscrit » 🙂 ) en juin 2024.
Restaient donc deux tâches importantes, l’impression et la commercialisation, bref le métier d’éditeur.
Notre premier élan a donc été de lister les éditeurs présents sur le marché de la finance d’entreprise, une quinzaine à peu près, puis de les contacter.
Les retours ont finalement été assez nombreux, gage d’un réel professionnalisme et sans doute d’une bienveillance vis-à-vis des auteurs, même si les maisons les plus renommées sont difficiles d’accès sans recommandation.
Les premières discussions ont donc permis d’affiner le lectorat cible, le ton, l’organisation, etc. des demandes impérieuses avant de parler d’édition proprement dite mais un travail nécessaire pour affiner un premier jet brut (d’un auteur à ses débuts !).
Economiquement, on fait quoi ?
En septembre 2024, les discussions engagées ont pris une tournure plus concrète avec les éditeurs intéressés pendant qu’en bons entrepreneurs, nous explorions toutes les voies possibles.
Nous en avons identifié quatre, dont nous vous parlerons ici :
1/ L’édition « classique »
2/ L’édition simplifiée
3/ Amazon KDP
4/ L’autoédition (avec financement participatif)
Pour savoir pourquoi confier l’édition à une autre entreprise, il faut comprendre quelles seront ses tâches.
En l’occurrence, on parle de la relecture du manuscrit, l’illustration (couverture et/ou intérieur), mise en forme / maquettage, commercialisation et distribution (physique).
L’édition classique se révèle une machine imposante, sans doute assez mal adaptée aux petits volumes de quelques centaines d’exemplaires.
Pour la Financière Florentine, les contrats standards que nous avons reçus proposent environ 6-8% de droits d’auteur sur un tirage minimum de 300-400 exemplaires contre l’ensemble des droits de diffusion.
Si votre ambition (et c’est la nôtre) est d’aller plus loin, les alternatives sont tentantes : en commençant par les solutions hybrides comme l’Ecritoire. Ces solutions réduisent les coûts aux maximum essentiellement :
1/ L’impression de livres qui représente un coût fixe, remplacée par une impression à la demande, un peu plus chère mais plus réactive
2/ Plus de promotion sur Internet (réseaux sociaux, marketplaces (Amazon, Fnac, Babelio, etc.) et moins en physique (Librairies) qui requièrent un nombre important de livres en dépôt-vente.
La rémunération de l’auteur est donc supérieure tout en assurant une distribution large et pertinente, y compris physiquement en librairie.
Derrière ces nouveaux acteurs qui trouvent leur place aux côtés des maisons d’édition traditionnelle arrive un acteur qui veut porter ce modèle encore plus loin : Amazon KDP.
En fait, c’est le même modèle que le précédent, simplement avec les moyens d’Amazon : plus de couverture, plus d’outils pour aider à l’édition, des coûts d’impression plus faibles dans leur giga-imprimeries (dont une à Gennevilliers – 100% Made in France !) et même plus de rémunération à l’auteur (40 à 50% du prix de vente).
Amazon est tellement sûr de son fait qu’il ne demande aucune exclusivité ! Sur le papier, cette offre est dure à battre !
Alors pourquoi l’autoédition ? Comme la Financière Florentine 1/ sort des sentiers battus et 2/ n’a pas peur d’entreprendre, c’est celle que nous avons choisi. Nous avons donc choisi un illustrateur, un imprimeur français (pour éviter de faire trop voyager nos livres – quand même !), des relecteurs, un maquettiste, etc.
Et il fallait commercialiser.
Pour cela nous avons choisi un préfinancement sur Ulule.fr avec contreparties : pré-achetez à -20% et permettez-nous de couvrir les frais fixes !
La meilleure nouvelle dans tout cela : c’est encore ouvert jusqu’au 12 janvier 2025, faîtes-vous plaisir ici !